• Gerard  Barbeau

     

     

    Nom véritable Gérard Barbeau 
    Aussi connu sous --  
    Naissance 1936-1960   
    Carrière professionnelle 1949-1952   

     

    Né à Viauville (devenu depuis un quartier de Montréal), Gérard Barbeau perd sa mère à l'âge de cinq ans. C'est la deuxième épouse de son père qui l'initie à la musique et au chant. Elle lui fait apprendre un répertoire très varié. Le jeune soprano donne des concerts dans des églises et sa renommée augmente au point qu'il obtient en juin 1949 sa propre émission de radio à CKVL (Verdun, ville alors distincte de Montréal) intitulée Une voix d'enfant. L'année suivante, il chante aux côtés de Raoul Jobin dans Les sept paroles du Christ pour les Festivals de Montréal.

    Après un triomphe devant 3500 personnes à l'auditorium de Verdun le 20 juin 1950, Gérard Barbeau s'embarque le 26 août sur le paquebot l'Ile-de-France qui l'amène à Paris. Il y chantera le 6 novembre au Théâtre des Champs-Élysées des extraits de "Lakmé" avec un orchestre de 75 musiciens. En Italie, il chante sur les ondes de Radio-Vatican et est reçu en audience par le pape Pie XII. Il donne également des concerts à Nice, Rouen et Monte-Carlo où il se produit avec un orchestre symphonique. À son retour le 12 novembre 1950, il effectue une tournée du Québec, de l'Ontario et des Maritimes. Il termine sa série d'émissions à CKVL le 29 juillet 1951.

    En 1952, il tient la vedette du film Le rossignol et les cloches, aux côtés de Nicole Germain, Juliette Béliveau, Jean Coutu et Clément Latour. Il se retire ensuite pour compléter ses études. Se destinant à la prêtrise, il continue de développer son goût pour l'art vocal, le cinéma et le théâtre. Miné par la maladie, il obtient d'être ordonné prêtre quelques mois avant sa mort le 16 septembre 1960.

    L'éducateur Gill Robert a écrit "Gérard Barbeau, une vie inachevée" chez Guérin Éditeur en 1982 (167 p.). Les enregistrements connus du jeune prodige ont récemment fait l'objet d'un album de la "Collection Québec Info Musique", sur étiquette Experience.

    Source

    Ce texte biographique a été rédigé par Robert Thérien, chercheur et spécialiste de la chanson québécoise pour le compte des Disques Expérience (une division de XXI-21 Productions inc.) et actualisé par l'équipe de Québec Info Musique.

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  • Baldo Chris

     

    Chris Baldo (de son vrai nom Christian Baldauff) est un artiste luxembourgeois né le 24 juin 1943 à Luxembourg, de mère française et de père luxembourgeois.

    À l'âge de 16 ans, il enregistre un disque en duo avec un ami sous le nom de "The Younsters". Puis, seul sous le pseudo de Chris Baldo, il chante en allemand "Einsam und allein". Cette chanson sera d'ailleurs classé 8e au hit parade de Radio Luxembourg.

    En 1966, il sort avec succès "Chaque jour qui se lève" et "Ich bin nicht schuld an deinen Tränen".

    Il participe au Festival de Sopot (Pologne) en 1967, puis en 1968, il représente le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson en duo avec Sophie Garel, avec le titre "Nous vivrons d'amour" . La chanson fut classée 11e sur 17, avec un score de 5 points.

    Il connaitra également le succès avec les chansons "Pardon Rosalie" (adaptation de "Tender Years") et "Eine urlaubsliebe" (Grand prix RTL International en 1969).

    Il était également animateur à Radio Luxembourg pour "Les Nocturnes", avant de céder progressivement sa place à Georges Lang.

    Il décède le 24 janvier 1995, à Luxembourg

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  • ARTISTE

     

     

    Henri Gabriel Salvador, né à Cayenne, en Guyane, le 18 juillet 19171 et mort à Paris le 13 février 20082, est un chanteur et humoriste français. Compositeur et guitariste, il joua à ses débuts dans des orchestres de jazz français. Sa longue carrière (débutée dans les années 1930), prend une nouvelle dimension lorsqu'il entame à partir de 1948, une carrière de chanteur.
    Artiste populaire, apprécié d'un large public, on lui doit de nombreuses chansons qui aujourd'hui encore demeurent dans les mémoires : Syracuse ; Maladie d'amour ; Le Loup, la Biche et le Chevalier (Une chanson douce) ; Le lion est mort ce soir ; Dans mon île3 ; Le travail c'est la santé ; Zorro est arrivé4 ; Jardin d'hiver...
    Sacha Distel et lui sont les deux seuls chanteurs français de variété à figurer dans le Dictionnaire du Jazz5, chacun ayant bien connu Ray Ventura, Sacha Distel étant son neveu et Henri Salvador chanteur à ses débuts dans son orchestre.
    Son corps repose au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, non loin de celui d'Édith Piaf.
    Henri Salvador naît au 19, rue de la Liberté, à Cayenne, le 18 juillet 1917. Son père Clovis Salvador, fonctionnaire des Impôts, et sa mère Antonine Paterne, fille d’une amérindienne caraïbe, sont tous deux natifs de Guadeloupe : son père de Morne-à-l'Eau, et sa mère de Port-Louis6. Le jeune Henri débarque du paquebot Pérou au Havre le 16 août 1929, à l’âge de 12 ans, en compagnie de toute sa famille7. Il est le benjamin d'une fratrie comprenant sa sœur Alice et son frère André, avec lequel il chantait en duo au début de sa carrière, et avec qui il fit les beaux jours du Jimmy’s, à Paris et à Biarritz. Son frère reçut le Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros en 1947 pour Hey-ba-ba-re-bop avec l’orchestre d’André Ekyan8.

     
    Billet de voyage de la famille Salvador rejoignant la France à bord du Pérou en 1929.
    Henri Salvador est par ailleurs le père biologique du photographe Jean-Marie Périer, conçu lors d'une liaison avec l'actrice Jacqueline Porel. L'enfant a ensuite été reconnu par François Périer. Les circonstances de la rencontre entre Jean-Marie Périer et son père naturel à Los Angeles en 1982 sont relatées dans son autobiographie Enfant gâté9,10.
    Il se marie en 1940 avec une jeune Corse, Lili Susini, qui l'accompagnera pendant son périple sud-américain avec l'orchestre de Ray Ventura jusqu'à son retour en France en 1945. Il se remarie avec Jacqueline Garabédian en 1950. Après la mort de sa seconde épouse en 1976, Henri Salvador se remarie, en mai 1986, avec Sabine de Ricou, de qui il divorcera en 1995.
    En novembre 2001, il épouse Catherine Costa, femme de radio et productrice d'émissions télévisées.
    Enfant du paradis au cirque Medrano, il s'esclaffe si fort sur les gradins que le clown Rhum lui demande de revenir tous les dimanches, lui apprenant des gags en échange de ce rire communicatif. Ayant obtenu de justesse son certificat d'études, il exerce de nombreux petits boulots mais sans succès. Timide mais comprenant que son rire est son arme, il fait le pitre devant les terrasses des cafés parisiens et décide d'arrêter ses études à 15 ans, ce qui désespère son père11.
    Influencé par sa tante Léona Gabriel qui chante dans un cabaret parisien, il apprend la musique (trompette et violon, instruments dont joue son père, mais surtout la batterie et la guitare). En 1933, un de ses cousins lui fait entendre les disques de Louis Armstrong et Duke Ellington. Fasciné par le jazz, il écoute cette musique à longueur de journée jusqu'au jour où il accompagne son frère André dans des cabarets parisiens. Ses talents de musicien, mais aussi d’humoriste, le font connaître et apprécier du publi. En 1935, ils jouent au Jimmy’s Bar, cabaret renommé de l’époque. Django Reinhardt qui trouve des parfums tropicaux dans le jeu d'Henri l'engage alors comme accompagnateur12.
    En septembre 1937, il est affecté pour son service militaire dans un régiment d'infanterie dans l'Est de la France puis est muté à Paris, grâce aux relations du patron du Jimmy's, dans le 213e régiment d'infanterie. À nouveau confronté au racisme et peu fait pour la vie de caserne, il déserte et est emprisonné dans la prison militaire de Maisons-Laffite. Réintégré, il est envoyé en juin 1940 sur le front Nord. La guerre est rapidement remportée par les Allemands, si bien qu'il est contraint de revenir à Paris en pleine débâcle11
     
    En 1941, il fuit la zone occupée pour la zone libre, où il est d'abord chanteur d'orchestre à Nice puis en avril à Cannes (son frère le fait engager au Maxim's comme guitariste dans l'orchestre de Bernard Hilda où Ray Ventura le remarque). Il fait partie de décembre 1941 à décembre 1945 de l’orchestre de Ventura lors de son séjour en Amérique du SudBrésil, Argentine, Colombie, Uruguay, etc. Il part seul, sans son frère qui était pourtant le leader de leur duo, signant les contrats. Il y exerce ses talents de guitariste-chanteur, et de comique, avec une imitation de Popeye. C'est là qu'il connaît son premier succès personnel, « sauvant » la première soirée de l'orchestre de Ray Ventura au casino d'Urca (Rio de Janeiro) par son imitation de Popeye puis l'interprétation de Maladie d'amour13. Ventura revient à Paris en 1945 mais Henri accepte un contrat pour effectuer une tournée solo au Brésil. Lorsqu'il retrouve son frère André le 5 décembre 1945, ce dernier souhaite reformer leur duo mais Henri, devenu une vedette, refuse, ce qui provoque une douloureuse rupture affective11. Il réintègre l'orchestre de Ventura puis, lassé d'être le fantaisiste surtout reconnu pour son jeu scénique, monte son propre orchestre en 1946, avec succès. En 1947, il propose au directeur de Bobino de l’embaucher en vedette à part entière, prenant le pari de n'être payé que par les entrées. Dès sa première scène le 18 octobre 1947, il rencontre le succès qui lance sa carrière de « chanteur créole ». Il participe, en 1949, au film Nous irons à Paris, de Jean Boyer, aux côtés de l’orchestre de Ray Ventura, des Peter Sisters, de Martine Carol et d’autres vedettes de l’époque.
    En 1949, il obtient le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros, et passe à l’ABC, le temple des music-halls parisiens, dans la revue de Mistinguett Paris s’amuse. C’est là qu’il rencontre Jacqueline Garabédian, étudiante égyptienne qui devient son épouse le 24 janvier 1950 et son imprésario11.
    Par la suite, devenu chanteur, il fut accompagné par plusieurs musiciens tels que Philippe Gérard, Henri Leca, Jack Diéval, surnommé le « Debussy du jazz »14, Joe Boyer, Michel Legrand... Il fit toujours en sorte de combiner sur ses albums chansons très fantaisistes et chansons douces, bien que le grand public se montre plus enthousiaste sur les premières, tandis que la concurrence était sévère dans le domaine des secondes (André Claveau, Georges Ulmer, etc.).
    En 1956, sous le pseudonyme d’Henry Cording - en référence à recording (enregistrement en anglais), il est l'un des premiers à interpréter des airs de rock 'n' roll15 en français. Il s’agit, en fait, de parodies de ce nouveau style de musique alors en vogue aux États-Unis.
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  • AMIRAL SACHA

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  • ALADIN D ECAJEUL

     

     

    ALADIN D ECAJEUL

     

     

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